One Piece Scan
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| | Interview de Oda | |
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Garz Wanted Dead or Alive 1 000 000 Berrys
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/01/2009
| Sujet: Interview de Oda Mar 6 Oct - 16:32 | |
| Voilà, j'ai trouvé cette Interview de Oda qui avais déjà été postée mais qui est un peu tombée dans l'oubli donc j'ai trouvé intéressant de la ressortir pour ceux qui ne l'aurait pas encore lue. - Spoiler:
Pour commencer, pourriez-vous nous expliquer ce qui vous a poussé à devenir mangaka ?
Cela doit remonter au jour où j’ai appris ce qu’était un tel travail. Quand j’étais au jardin d’enfant, j’adorais le travail de Fujio Fujiko (ndt : un duo d'auteurs, on leur doit Doraemon), mais quand j’ai appris que tout ce qu’ils avaient à faire était de dessiner, je suis devenu jaloux. A l’époque, ça voulait dire la même chose pour moi que “ne rien faire du tout”.
Bien sûr, le “travail” d’un mangaka est bien de faire des dessins, mais quel gamin imagine que dessiner peut être un vrai travail ? Pour moi, en tout cas, “travailler” ça voulait dire aller au bureau et s’asseoir sur une chaise austère, comme le faisait mon papa.
C’est donc ce qui m’a poussé à devenir mangaka. Depuis cet âge là, j’adore dessiner, et comme les gens me disaient toujours que j’étais doué, j’avais plutôt confiance en moi.
Comment avez-vous progressé depuis ce temps là ?
J’ai commencé à proposer mon travail à 15 ans et j’ai gagné un premier prix à 17.
Mais c’est à partir de cet instant que les choses ont commencé à devenir difficile. Tant qu’il ne s’agissait que de dessiner, ça ne me posait aucun problème. Mais un manga n’est pas juste une suite d’images. Ecrire des histoires fut une chose difficile à apprendre pour moi. A chaque fois que je montrais mes esquisses à mon éditeur, il pointait tellement de points négatifs que j’en étais démoralisé.
C’est le premier mur professionnel auquel j’ai été confronté. Avant, je pensais que toutes les personnes douées en dessins devenaient mangaka, parce que tous ceux que je connaissais dessinaient vraiment bien. C’est donc à ce moment là que j’ai commence à penser à étudier sérieusement ce qu’était une “histoire”.
Après mon bac, j’ai pris la direction de l’université, à Kumamoto. Mais après une année, j’ai commencé à me dire, “c’est vraiment une perte de temps !”. Je me suis donc redirigé vers Tokyo.
Bien sûr, je détestais étudier. Mais au-delà de ça, faire ce bout de chemin comme étudiant m’a donné le sens du carpe diem, vu que la seule chose à laquelle pensent les étudiants, c’est à faire la fête ! (rires)
Connaissiez-vous d’autres personnes à l’université qui souhaitaient aussi devenir mangaka ?
Non, personne. En fait, vous savez, je cachais à la plupart de mes amis le fait que je faisais des mangas. Je ne sais pas aujourd’hui, mais à l’époque, dessiner des mangas, c’était souvent se faire railler.
Je NE voulais SURTOUT PAS être désigné comme “otaku”. Du coup, j’avais décidé que tant que je ne serais pas un professionnel, je serais juste un mangaka de placard (rires). Si vous devenez pro et que vous avez du succès, vous êtes acceptés pour ce que vous êtes, donc ce n’est plus nécessaire de se cacher. Du coup, ça m’a donné un puissant stimulant en l’esprit de “je serais un pro le plus rapidement possible !”.
C’est donc pour entrer plus rapidement dans le feu de l’action que j’ai laissé tomber l’université et que mon éditeur m’a introduit pour un poste d’assistant.
Comment s’est passée la première fois où vous avez vu un professionnel à l’œuvre ?
C’était en 1994, quand je suis devenu l’assistant de Shinobu Kaitani (ndt : auteur de Liar Game ou Somurie), dont son Midoriyama Police Gang était en cours chez JUMP à l’époque. La chose qui m’a le plus frappé était la beauté des originaux.
Comme les pages de JUMP sont faites de papier recyclé bon marché, elles sont rugueuses et salissantes. Mais les dessins originaux sont remarquablement magnifiques. Dix fois plus que tout ce que j’avais imaginé. J’ai visité plein de lieux de travail et partout j’avais le souffle coupé par la beauté des dessins. Mon propre travail me paraissait sans valeur en comparaison.
Y a-t-il d’autres choses dans le monde professionnel qui vous ont bluffé ?
Quand la série de Shinobu Kaitani s’est achevée, je suis allé travailler pour Masaya Tokuhiro (ndt : auteur de Jungle King Taa-chan, Vampire). J’admirais la façon dont il suivait sans la moindre difficulté et à la lettre le planning qu’il s’était lui-même fixé. C’est un vrai professionnel. J’ai toujours essayé d’apprendre ça en l’observant, mais je n’ai jamais réussi à m’y faire. Je ne dois pas être ce genre de mangaka ! (rires)
Quel genre de travail faisiez-vous pour Tokuhiro-sensei ?
Je faisais les décors sur Taa-chan et sur son œuvre suivante, Mizu no Tomodachi Kappaman. J’ai travaillé pour lui seulement un an et demi, mais il m’a vraiment appris un tas de choses. Comment dessiner le profil d’un personnage, des techniques pour rendre les personnages plus expressifs, etc. Après que j’ai cessé d’être son assistant, nous n’avons pas eu beaucoup de contacts, en dehors des cartes de voeux, mais sa contribution à ma vie fut énorme.
A propos de votre vie d’assistant, beaucoup de gens évoquent Nobuhiro Watsuki-sensei (ndt : auteur de Kenshin le Vagabond, Buso Renkin). Après avoir quitté Tokuhiro-sensei, avez-vous travaillé tout de suite pour Watsuki-sensei ?
Oui, à peu près. Mais en fait, je n’étais pas souvent présent. Je crois que je n’ai pas dû travailler pour lui à temps plein plus de quatre mois. Après ça, j’ai voulu me consacrer à ma propre série, ce qui me demandait du temps.
Avez-vous un souvenir spécial de votre période chez Watsuki-sensei ?
J’ai surtout eu l’occasion de me faire beaucoup de relations là-bas. Je ne sais pas trop si on peut appeler ça des auteurs amis ou rivaux, mais ce sont de vrais copains. C’était un endroit fantastique où travailler.
Pendant un moment, tous les mangaka célèbres de JUMP venaient d’ailleurs de chez Watsuki-sensei.
A cette époque, on cultivait cet esprit “devenons tous auteurs de séries !”. Je suis très heureux que ça ait fini par devenir réalité.
De tous ceux que vous considérez comme des “rivaux”, lequel vous a le plus marqué ?
Ce doit être Hiroyuki Takei (ndt : auteur de Shaman King). Il a un sens artistique fabuleux. Encore aujourd’hui, son travail me fait dire “Ouah ! C’est magnifique !”. Il fait ses dessins avec une telle facilité et une telle aisance que je n’arrête pas de me dire que je n’aurais pas pu en faire autant ! Et puis, il est capable de botter le cul à un mécha. Un gars épatant, j’vous assure !
- Spoiler:
Si vous le voulez bien, parlons maintenant des prémices de One Piece. Il y a d’abord eu ce que nous pourrions appeler le pilote, Romance Dawn (publié dans le One Piece Red et dans la collection d’histoires courtes WANTED!). Comment cette histoire est-elle née ?
Ecrire un manga sur une histoire de pirates est mon souhait depuis le collège. Mais je ne voulais pas que ce soit un one-shot (ndt : manga en un seul tome). C’est un format trop modeste par rapport à tout ce que j’avais en tête.
Donc j’avais décidé que si je m’y attelais, ce serait forcément sous la forme d’une série. Mais on n’entre pas dans ce monde aussi facilement. Toutes mes esquisses étaient simplement refusées.
A un moment, ma motivation ne tenait plus qu’à un fil, donc j’ai fini par me dire à moi-même “Si ceci ne fonctionne pas, alors je n’aurais plus qu’à tout laisser tomber”. Et c’est ainsi que j’ai écris Romance Dawn. C’était pour moi comme vendre l’ancestral trésor familial à un vide grenier…
En fait, j’ai écris cette histoire en faisant bien comprendre qu’il ne s’agissait que d’un point de départ à ce qui pourrait être une grande aventure. C’était comme dire au monde “Regardez-moi, j’ai vraiment envie d’écrire cette histoire !” (rires).
Et finalement, on m’a pris pour faire une série, qui est devenue One Piece.
Il semblerait que vous aviez déjà en tête les bases de One Piece au moment d’écrire Romance Dawn.
Oui, Luffy était présent, le fruit Gomu Gomu (ndt : fruit du caoutchoutier), etc. Au passage, au départ c’était le fruit Gomu, tout court. Mais mon éditeur m’a dit, “Mais, il n’existe pas vraiment ce fruit ?”. Du coup, je me suis précipité pour changer ça. Mais en y repensant, c’est un putain de bon choix (rires).
Oui, mais vous aviez déjà en tête les grandes lignes de votre récit lorsque vous étiez au collège, non ?
Non, pas vraiment. Je n’avais pas vraiment cette grande structure en tête. En fait, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire, je n’avais pas pensé à grand chose. J’avais juste les bases indispensables et la volonté d’en faire une histoire incroyable. C’est tout.
C’est surprenant ! La lecture des derniers chapitres fait complètement ressortir le sens profond de l’arc Laboon. On serait donc tenté de penser que vous aviez tout prévu minutieusement…
Et bien, puisque vous y faites allusion, voilà quelque chose que je gardais dans ma manche depuis trèèèèèès longtemps (rires). Bien sûr, au moment où j’ai écrit l’arc Laboon, je savais qu’il y aurait un squelette musicien à un moment où à un autre. Je ne savais simplement pas encore quelle tête j’allais lui donner, ni quand je le ferais apparaître. Je pensais vraiment le faire apparaître plus rapidement, mais l’histoire devenait de plus en plus longue sans que je m’en rende compte. C’est aussi simple que ça.
Je réfléchis à mon histoire comme à des récits séparés, mais c’est la force des choses qui me dit combien de temps ils vont durer. C’est une chose que je fais à l’instinct. A chaque fois qu’une idée laissée de côté finit par devenir centrale, je dois repenser les choses, et je me dis souvent, “Oh ! Je pourrai utiliser ce gag à ce moment là !”. Beaucoup d’arcs sont écrits comme ça.
Par exemple ?
Et bien, les hommes-poissons. Au départ, ils devaient apparaître dès le chapitre trois, avant que je ne laisse tomber l’idée. Malgré tout, je l’ai gardée dans un coin de ma tête, ce qui m’a permis de la réutiliser pour l’arc Arlong. Voilà un autre exemple d’idée que je m’attendais à utiliser bien plus vite.
De toute façon, quand j’écris, les choses viennent en général d’elles-mêmes. Les lecteurs se disent “Il avait pensé à ça depuis AUTANT de temps ?!”, mais dans le même temps, je me dis, “Je n’aurais jamais cru que ça allait duré TANT de temps !” (rires).
Au départ, je voulais même amener la série à sa conclusion bien plus vite. Mais avant que je m’en rende compte, elle était devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Pour tout vous dire, je pensais passer un an et demi sur le recrutement de l’équipage, avant de passer à la grande aventure elle-même, pour finir le tout en un total de 5 ans.
En parlant de ça justement, combien de temps pensez-vous que votre saga va encore durer ?
Sûrement beaucoup de temps, c’est pourquoi j’espérais que vous ne me poseriez pas la question. Disons que j’aime l’idée de n’avoir fait que la moitié du chemin… Non, en fait, c’est bien trop tôt pour se poser la question !
- Spoiler:
Au delà du manga, One Piece est aussi un anime très populaire. Le passage en anime s’est fait environ deux ans après la première publication. Quelle a été votre réaction ?
Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais très excité par cette idée.
J’étais juste un peu inquiet de savoir quelles étaient les personnes qui allaient s’en charger, donc j’espérais vraiment qu’on me laisserait rencontrer le réalisateur et le producteur avant. Je me demandais aussi qui allait faire les voix de Luffy et sa bande.
D’ailleurs, en parlant de ça, déjà à l’époque où j’écrivais Romance Dawn, quand je n’étais encore qu’assistant, j’y avais beaucoup réfléchis, et je m’étais toujours dit que Mayumi Tanaka seraient parfaite pour Luffy. Donc quand il a été décidé que c’est elle qui le ferait, j’étais très heureux.
Avez-vous spécifiquement demandé à ce que ce soit elle ?
En fait, je n’ai rien dit à ce sujet avant qu’il ne soit décidé que ce soit elle. J’ai laissé tout ce qui concerne l’anime aux pros, parce que je pensais qu’il restait préférable de me taire et de les laisser faire leur boulot. Donc j’ai clos ma bouche à double tour. Mais quand elle est arrivée à l’audition et qu’elle a commencé à déclamer son texte, je me suis tout de suite dis, “C’est ça ! C’est la bonne voix !”.
Je suis très satisfait de l’anime sur de nombreux points, mais mon plus grand plaisir reste que le personnage principal soit doublé par la personne que j’avais toujours imaginée le faire.
Voilà une histoire bien sympathique ! Parlons maintenant, si vous le voulez bien, de cette populaire et intarissable source d’informations, “le coin des questions que tout le monde se pose”. Qu'est-ce qui vous a poussé à créer cette section ?
Quand j’étais gamin, dans un certain manga dont je tairais le nom, le coin des lecteurs a mystérieusement disparu du jour au lendemain (ndt : apparemment, il ferait référence à Dragon Ball). J’adorais vraiment ça, donc ce fut une grande déception.
Pourtant, avec le succès, vous avez dû devenir très occupé, et vous devez comprendre qu’il y a tout un tas de raisons qui pourrait justifier l’arrêt d’une telle section.
Oui, mais ça ne me satisfaisait pas comme raisons. Donc j’avais décidé que si un jour je devenais auteur de manga, je continuerais cette section quoiqu’il m’en coûte. Ce n’est pas limité aux mangas, mais à l’esprit profond de l’idée “je ne veux pas faire subir aux autres la déception que j’ai subis”.
Mais n’est-ce pas difficile de répondre aux gens tout en travaillant sur la série ?
Lire toutes les cartes postales d’un coup serait impossible. Donc toutes les semaines, j’en lis un peu et j’en mets de côté qui seraient sympas pour le coin des lecteurs. Quand arrive l’heure pour un volume relié de sortir, j’en choisis quelques unes dans tout ce tas. A partir de là, ça me prend environ une journée. Mais dans la mesure où je dois aussi dessiner la couverture du volume, je vous mentirais si je disais que ce n’est pas difficile.
Mais j’ai décidé que c’est vraiment quelque chose que je dois faire, même si je n’aime plus ça, c’est quelque chose que je ne laisserai jamais tomber (rires). Plus sérieusement, c’est sûr que c’est dur, mais c’est aussi très marrant. Certains gamins pensent à des trucs que je n’aurais jamais pu imaginer.
Les gens écrivent des choses tellement invraisemblables que parfois on me suspecte, “n’inventez-vous pas tout ça vous-même ?”, mais le coin des lecteurs vient à 100% des dits lecteurs. Je lis leurs cartes, j’en choisis, et j’y réponds.
Je suppose que ça signifie que vous, les lecteurs, devez continuer à en envoyer ! Nous atteignons maintenant la dernière question. Il semble que One Piece va encore durer un moment, mais après ça, en tant qu’auteur de manga, que vous imaginez-vous faire ?
En fait, il y a un tas de choses que j’aimerais bien faire. Au delà des mangas, j’adorerais faire quelque chose comme un film. Toutefois, contrairement à autrefois, plus qu’une longue histoire épique, je me verrais bien faire une histoire courte mais intense.
Après One Piece, je ne pense pas que je ferais un jour une autre grande série. Je me verrais bien faire comme Akira Toriyama-sensei, simplement sortir une histoire en un seul volume de temps à autre. A l’heure actuelle, c’est à ce genre de choses que j’aspire.
Et c’est exactement pour ça qu’aujourd’hui je mets toute mon énergie dans One Piece. Si je continue de penser qu’il s’agit de ma première et dernière longue saga, alors ma motivation ne s’éteindra pas.
Donc vous pensez vous pousser jusqu’à vos limites…
Aussi loin que je pourrai aller sans me tuer ! (rires)
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| | | Franky-Freeesh Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 35 Date de naissance : 28/01/1993 Localisation : sur l'île de vega-punk pour l'instant :P Emploi : etudiant Date d'inscription : 26/09/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 6 Oct - 20:17 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 6 Oct - 20:41 | |
| :merci: c'est cool, ca me donne + envie de m'investir dans ce metier en tant que Pro. Mon reve c'est d'etre le meilleurs dessinateur de mangas francais a pouvoir réellement rivaliser avec les grand dessinateur Japonnais et j'espère vraiment y arriver en tout cas merci "Oda" et aussi celui qui m'a donné envie de parcourrir cette voie depuis ma tendre enfance "Akira Toriyama". |
| | | Kazuki Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 13 Localisation : Arrive au QG de la marine pour sauver ACE Emploi : what?? Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 6 Oct - 20:57 | |
| Merci^^ je ne l'avais pas lu la première fois donc un grand merci | |
| | | eickichi Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 47 Date de naissance : 01/01/1990 Localisation : Quel que part ? Date d'inscription : 03/10/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 6 Oct - 22:31 | |
| merci beaucoup :merci: :merci: tres interessente cette interview | |
| | | badaboumranche Wanted Dead or Alive 1 000 000 Berrys
Nombre de messages : 441 Date de naissance : 14/11/1990 Localisation : far far away Emploi : killer bee Date d'inscription : 01/09/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 6 Oct - 23:01 | |
| :merci: :merci: très intéressant | |
| | | Sourak Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 04/10/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 9:54 | |
| Merci, c'est très intéressant. | |
| | | sam the cloud Cleaner & Editeur OPS - Wanted Dead or Alive 600 000 000 Berrys
Nombre de messages : 6298 Date de naissance : 04/02/1990 Localisation : sur mon nuage ! Emploi : éditeur/cleaner OPS bien entendu :P ! Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 14:44 | |
| :merci: :merci: :merci: je l'avais lu ya un moment mais ça fait jamais de mal de la relire ^^ | |
| | | JackaaL Wanted Dead or Alive 1 000 000 Berrys
Nombre de messages : 493 Date d'inscription : 24/07/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 15:32 | |
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| | | d-black Wanted Dead or Alive 500 000 Berrys
Nombre de messages : 151 Date de naissance : 29/06/1986 Date d'inscription : 08/10/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 16:00 | |
| Un grand homme ce Oda ! Je l'ai jamais imaginé comme ca ! Cimer mec ! pour le post ! | |
| | | Krezip Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 46 Date de naissance : 27/02/1986 Localisation : L'île des snipers qui est dans vos coeurs Date d'inscription : 16/11/2006
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 16:02 | |
| Très interessante cette interview. C'est très drôle de voir les choses que Oda avait concocté depuis le tout début quasiment (genre Brook dans l'équipage). Plusieurs petites choses intéressantes également quand on essaye de lire entre les lignes : - Déja Oda nous dit qu'il n'en est qu'à la moitié du manga et il d'après ce qu'il dit, on a l'impression même que la deuxième partie du manga (dans le nouveau monde) sera plus longue que la première partie...... Ca laisse réveur, Oda aura 80 balais et nous 70 quand le manga se terminera (je connais pas vraiment l'âge d'Oda) - Deuxièmement, il dit qu'il avait prévu de faire la partie "recrutement de l'équipage" en 1 et demi et que la série ne dure pas plus de 5 ans au départ. Comme il suit quand même plus ou moins son fil conducteur de départ, normalement Oda a du conserver l'idée de "1ère partie du manga, recrutement de l'équipage et 2ème partie, ??mystère??", ce qui veut dire comme on entre dans la 2ème partie du manga (enfin je le ressens comme ça en tout cas), qu'il n y aurait plus de nouveau membre d'équipage, ce qui est d'ailleurs logique, parce que pour l'instant entre sauver son frère et retrouver tous ses nakamas, Luffy a mieux à faire que de recruter encore quelqu'un. Et en plus avec le musicien, Luffy a tout ce qu'il lui faut sur son navire. La puissance de la coupe affro Affro Power!!! http://carlos259.labrute.fr N'hésitez pas à venir jouer ici | |
| | | shen alpha Capitaine - Wanted Dead or Alive 75 000 000 Berrys
Nombre de messages : 2771 Localisation : karda city Date d'inscription : 02/11/2007
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 19:03 | |
| Merci pour cette interview vrament super ^^ | |
| | | Rarissim Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 17 Date de naissance : 15/03/1990 Date d'inscription : 17/07/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Jeu 8 Oct - 22:08 | |
| Merci beaucoup pour cette interview d'Oda Mais suis-je le seul à être interloqué quand je vois que c'est une femme qui double Luffy dans l'anime japonais ? Je trouve cela étrange, pouvez-vous m'éclairer sur ce point ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Interview de Oda Ven 9 Oct - 19:21 | |
| - Rarissim a écrit:
- Merci beaucoup pour cette interview d'Oda
Mais suis-je le seul à être interloqué quand je vois que c'est une femme qui double Luffy dans l'anime japonais ? Je trouve cela étrange, pouvez-vous m'éclairer sur ce point ? Moi aussi j'ai pas trop compris pourquoi c'est une femme meme si la voix va trop bien avec le perso et que ca fait pas dutout une voix de femme quand on voit par exemple Luffy parler sérieusement. Le seul truck que je sais c'est que cette femme a fait aussi la voix de Krilin(DBZ), apparament elle a doublé que des personnages masculins. |
| | | Ptit_drogo Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 28 Date de naissance : 09/11/1995 Localisation : The New World Emploi : Dragon de Donjon Date d'inscription : 22/09/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Sam 10 Oct - 0:49 | |
| Et ben, merci pour cette interview d'oda super intérressante.
A propos de la doubleuse de luffy, j'ai dans le souvenir que sangoku,naruto et effectivement luffy sont doubler par des femmes, ainsi que les enfants et ados en général.d'ailleurs, voici une vidéo assez instructive. Je trouve les doubleurs japonais vraiment impliquer dans leur persos.
Pour ceux qui se demande, c'est le film 10. | |
| | | alextit Wanted Dead or Alive 50 000 000 Berrys
Nombre de messages : 1276 Date de naissance : 07/10/1980 Localisation : Cure de desinstox Emploi : Golf Date d'inscription : 12/05/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Sam 10 Oct - 1:01 | |
| lol sa le fais trop ^^ la vidéo | |
| | | Anriaavilgyums Capitaine - Wanted Dead or Alive 75 000 000 Berrys
Nombre de messages : 2733 Date de naissance : 29/05/1989 Localisation : Ariège. Emploi : Etudiant en alternance dans un bureau d'étude. Date d'inscription : 24/05/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Sam 10 Oct - 12:36 | |
| Si on pouvait avoir une vidéo du doublage français, on verrais qu'ils ont tous une tronche d'enterrement et un air las. Les japonais s'implique fantastiquement bien dans leurs rôles | |
| | | Mimen Le Roux Wanted Dead or Alive 50 000 000 Berrys
Nombre de messages : 1604 Date de naissance : 20/11/1988 Date d'inscription : 06/08/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Sam 10 Oct - 13:37 | |
| Merci pour cette interview de Oda sensei Et pour le doublage de Luffy c'est pas trop étonnant que ce soit une femme qui le double car dans les Shonen c'est souvent des femmes qui doublent le héros du manga car ce sont souvent des adolescents les héros donc ils ne faut pas qu'ils aient une voix trop grave. D'ailleurs dans la version française de One Piece c'est aussi une femme qui double Luffy | |
| | | Heyka Wanted Dead or Alive 250 000 Berrys
Nombre de messages : 57 Date d'inscription : 17/09/2008
| Sujet: Re: Interview de Oda Lun 12 Oct - 0:57 | |
| Y'a pas de quoi être choqué, beaucoup de voix de personnages masculins sont fait par des femmes. Ex : Goku, Naruto, Sacha ( pokémon ) et d'autres dont j'ai oublié ... Sinon à part ça, merci pour l'interview et merci pour la magnifique video, on vois vraiment qu'ils y mettent du coeur, pas comme les doubleurs Français ... | |
| | | Francky Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: Interview de Oda Lun 12 Oct - 19:05 | |
| A force de voir la vodtfr on ne se rend même plus compte que ce sont des vrais personnes. J'ai même eu l'impression que c'était Luffy et ses nakamas qui doublaient les doubleurs !!! | |
| | | StephaneP Wanted Dead or Alive 50 000 000 Berrys
Nombre de messages : 1574 Date de naissance : 06/05/1988 Localisation : Bruxelles Emploi : Étudiant Date d'inscription : 30/07/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Lun 12 Oct - 19:11 | |
| bah c'est un vieux bordellique qui met la moitié de son boulot au feeling... d'ou je commence a comprendre le fait que ca ait pris du temps pour que le manga devienne réellement intéressant et qu'on y voit une évolution et une maturité grandir de plus en plus au fil des tomes... il grandit avec son manga et ca se voit ^^ sinon pour brook moi je dis "heureusement" lol s'il a bien du faire une chose avant de commencer son manga c'est de prévoir tous les héros "potentiels" ^^ ainsi que les grandes têtes d'affiches et un répertoire de FDD bah sinon j'ai quand même deja vu plus investi que lui mais son manga tient bien la route c'est le principal (chose très dur visiblement vu que c'est le seul à y arriver ^^) | |
| | | d-black Wanted Dead or Alive 500 000 Berrys
Nombre de messages : 151 Date de naissance : 29/06/1986 Date d'inscription : 08/10/2009
| Sujet: nouvelle interview de Oda Mar 15 Déc - 11:59 | |
| Voici donc une nouvelle interview de Mr Oda sensei ... il est en anglais, si quelqu'un pourait le traduire, ce sera tres tres coool ...
-It’s exactly 10 years since the animated series began and on December 12th the 10th movie will debut so to begin, you handled the story this time around, how was it?
- At first I outright refused. I’m the kind of guy who can only take care of one thing at a time so to deal with both the comic and a story was just impossible. I know that about myself best so I asked them to let me off the hook but the producer who’s been good to me in the past wouldn’t give in so I explained my terms and said that if Mr. Children did the main theme then I’d do it. (laughs)
- So that probably made your your already packed workload for the serialization even more difficult right?
- I thought I was gonna die for sure. Even just dealing with the drafts of the serialization, there are other jobs that come in and the movie filled all of that up to the point where I was just thinking about it day in and day out. It even opened up a few gaps in the serialization and there wasn’t much left of me after the whole thing. That’s why I made a declaration to the movie staff that nothing like this would ever happen again. In exchange for that, I made absolutely sure this film will be a smash. I told them that’s the only thing they can expect me to be responsible for. I guarantee the excitement of this film.
- It’s been 12 years since the serialization began and in that sizeable chunk of time, the tension has never once let up, it’s only gotten increasingly more exciting. Is there some trick to how you keep your readers thirsty for more?
- I don’t think there’s any trick to it. If you’ve got a serialization that runs a good number of years, then your readers are going to become adults and there was actually a time when I worried that they might drift away. But then on the other hand, when I realized that means there are children being born too so if you don’t drift off target and aim straight then you just need to hold onto the reality that while you might lose some readers, they will always be replaced and that helped me come to terms with the situation. If you just believe in continuing to draw what you think is interesting, new readers will come and sometimes there are even cases where people who stopped reading for a while, will come back.
- Why made you think about writing a pirate story from the start? Is there some work that influenced you to that end?
- I don’t know if it was an influence as much as it was just a starting point but that would be the animated series ‘The Little Viking Bikke’. When I saw that, from that point on ‘adventure’ simply became synonymous with ‘pirates’ to me. Actually, I always wondered why people weren’t writing about pirates. I thought if I drew pirate stuff it would let me draw a grand adventure.
- And oh how grand it is. You even had a ship fly through the air.
- Anything’s possible. I set it up so that the impossible is the norm on Grand Line so I can do whatever I want. The weather is hazardous, the sea is rough, there aren’t many ways for people to come and go as they please, so it isn’t that strange if you’ve got these cultures independent of each other. For example, if I wanted to write about some kind of school drama story, all I’ve gotta do is draw a School Island. I can go about my own way as I please because of how I set it up so anything can happen.
- Before you began serialization, did you have most of the plot decided?
- Nope, I didn’t have much. Just the ending.
- Huh? You know the ending? [Bad interviewer. Baaaaad. No biscuit!]
- Yeah I know it. So however crazy I make it now, all I’ve gotta do is reach that point and if I do that, everything will be fine.
- I don’t want to push too hard so I won’t ask anything beyond this but do you think it would be safe to consider the ending a long way off?
- Since it’s already decided, there’s a part of me somewhere that wants to hurry up and draw the last image but in reality, I don’t think that will be for a long time. Because, I want to think about how I handle each of my characters appropriately, I don’t want to just throw away a pawn just to set up a checkmate, if I just think about writing in the moment, it’s bound to get long no matter what. Recently the crew has grown in number again and even when just one thing happens, I wind up wanting to draw all of their reactions so that takes even more time. But wanting to portray each individual character’s story like that that is something readers sympathize with me for so I just don’t want to overdo it. So when that happens no matter what I do it just ends up getting longer.
- One Piece can really be a tear-jerker.
- I didn’t think about myself as that kind of author. Mainly because I loved drawing action scenes. That’s something I realized about myself only after serialization began. That’s typical me. - Have you ever been writing and started to cry yourself? [Bad interviewer! BAD! In the cage!]
- Yes definitely. Other people’s work doesn’t make me cry, but my own work makes me fall apart. (laughs) Probably because I think so hard about it.
- Now there are 56 volumes out and whenever I read it this always amazes me but with material so much material it’s remarkable how tightly woven the story is.
- Yeah, I’m pretty good aren’t I. (laughs) Of course I handle it on a very minute scale but when I look back on some things, there are just some things that have worked out miraculously all by their own. But I don’t want to disappoint anyone so I don’t really talk about those things. (laughs) I think that’s even more impressive than the things I actually intended.
- When you’re drawing are there any rules for yourself with respect to things you absolutely will not do?
- I like to draw party scenes. So I don’t want to draw anything that would ruin that atmosphere. And this is a manga for boys so I won’t draw anything about relationships. I get a lot of letters from female readers asking me to cover some kind of relationship but if that’s what you want to read, go read a girl’s manga, that’s not my job. I don’t care if someone falls for Luffy, but it’s something that would be over before you know it. But knowing Luffy, I don’t think that kind of thing would be a problem. (laughs)
- When you were 17 the short comic WANTED! Won 2nd Place in the Tezuka Awards but when did you first want to be a manga author? [BAD interviewer! Get in the basement! Git!]
- It’s something I had already decided by the time I was four. My dad went to the company and worked and my mom stayed at home and did chores. I thought being an adult meant doing those kinds of things but at one point, I learned that there were people who could make a living drawing pictures and it seems that I actually said, “That’s what I wanna be.”
- When you got the Tezuka award did you think you had already made the big time?
- There was definitely a part of me that thought I could instantly go to the top. I took manga too lightly back then. Cause I was stupid. (laughs) I thought if I could get that far with just that kind of work, it would be smooth sailing, so I made the pilgrimage to Tokyo and from that moment, everything came crashing down. No matter how many sketches I handed in, none of them got approved. Back then I had way too much pride in my own work, to the point where I would read someone elses’ work all the while thinking that my own was more interesting. I was a real piece of work back then. But, thankfully, I came to realize how much strength I actually lacked and when you do that, you finally see how big the wall in front of you really is. To write an interesting 19 page comic in just one week, one after another, is not something humans are capable of. I now believe that people meant to be manga authors are born into it. And that was a shock. There were times that I fell face-down and wouldn’t be able to move of my own will for a week.
- Did you ever think about giving up on becoming a manga author? [Good interviewer! Gooood boy!]
- Yeah I did actually. It was only once, but I thought to myself, “Well, there’s still time for me to make it as a salary man.” But I was saved by the words of my editor at the time. The two of us were always fighting but one day he said to me, “In all my years, I’ve never seen a guy like you who works so hard but has nothing to show for it.” That brought on the tears. Just those few words put me at ease and I thought about going for it with everything again.
- And so One Piece was born and its popularity spread like wildfire but did you ever think it would be this big?
- Well of course I knew that if I drew pirate stuff it would be interesting but I never thought it would happen that fast. It instantly spread and flared up in popularity. But since many things in this world have a way of vanishing before you know it, it’s pretty scary when I think about it.
- What kind of things about the serialization make you happy?
- Yeah, that’d probably have to be whenever I make a good story. I’m a wreck when I can’t do my job well. I wind up moping if I don’t feel I’ve fully completed a good story. More than just being unable to stand myself, if I don’t think my prints for the previous week went well, I can’t rest until I make up for it the next week. Manga is something that if I fail at, the only way I can make up for it, is with manga. I’m weird that way. (laughs) No matter how busy my private life might get, if I can’t devote time to manga I’ll just end up being frustrated. That’s just who I am. I make it harder for myself.
- So you’re a perfectionist.
- Only towards the comic. I’m really trailing when it comes to my private life. Yet again, I’ve only been home once this year. I’m busy so there’s no choice there really.
- How do you handle your family? [Gooood interviewer! Who wants a treat?]
- They come to stay at the workplace once a week. I have two children and they’re adorable. (laughs) I want to spend more time with them and right now that’s really bugging me. As far as work is concerned that which is ‘cute’, is a nuisance. If it’s your friend or something, and you don’t see them because you’re busy it’s no big deal and they’ll understand but for my kids there’s just no way that applies.
- By the way, what characters do your children like? [Good interviewer! Who’s a cutey?] - They like Nami-chan. Nami-chan and Chopper. But basically it seems that they like ‘Pretty Cure’ better. And so it is that Pretty Cure is that which stokes the flames of rivalry in my heart. I wanna take Pretty Cure down. (laughs)
- I think you probably hear this question a lot but what Devil’s Fruit would you like to eat? [BAD INTERVIEWER! WE’RE TAKING YOU TO SEE THE MAN IN THE WHITE COAT AGAIN!]
- Purely as the dream of any man, I’d probably like to eat the Suke Suke Fruit. (laughs) But ultimately I’d probably want the Hana Hana Fruit. If I had lots of hands I could do my work much faster.
- It’s a strange way of saying it, but you really love manga don’t you.
- I like it and I also feel like, “Well I started this thing so…”, However, I believe that manga itself should always be ‘The Lord of Killing Time’ so I don’t want to cram any deep messages into it. I just write it as something that should be easy to enjoy, something you can read when you’ve got free time and at best, I’d be happy if it could help students make friends at the start of new semesters. Because that’s what can happen when lots of people read it. If everyone is reading the same manga, it doesn’t matter what school some kid came from, if you’ve got something to talk about in common, then it’s easy to make friends. Something that’s really mysterious about One Piece is that since women read it too, I’ve actually gotten fan letters that tell me mutual fandom has led to marriage. So I’m not really trying to say something about the world, I just think the reason I draw manga, or maybe you could say one of my roles in life, is to connect people.
2 autres interviews :
This is an interview with Kousuke Kitajima from JUMP about his role:
- Could you tell me what kind of impression you were left with when you learned it was decided you’d be in the film?
- I love the series so it was both exciting and a bit daunting! During the recording everyone was kind enough to help me along so I was able to enjoy acting.
- Anything in particular you recall about the recording?
- Since he was a Fish Man pirate I tried to think about how to bring out some evilness. During the actual recording the director gave me some advice and thanks to that it was a success.
- The character you portrayed was based on you but what did you think when you saw the design?
- Yeah well I love all the OP characters so I was thrilled to see my very own. Then when I saw it I was like, “Awesome!” They even got some of my characteristics down so it really looks like me.
- What attracts you to One Piece?
- There are so many things I can’t possibly list them all! Whenever I’m not feeling well, or I’m read it between practice, sometimes I even carry it with me for matches overseas. I think OP is probably the only manga that can make you cry every time you read the same story. I like all the characters but someone like Zoro who, even though he’s strong, he never stops training because of his ambition, those are my favorites.
- Finally a message for the readers.
- My heart was beating as fast as when I performed Kitajima as it does when I swim. If I have a chance for an opportunity like this again I’d like to take up the challenge. Please enjoy his part in the film!
And an interview with Sakurai of Mr. Children and Oda from JUMP:
Int- First of all, how did you feel at the time Oda proposed the offer to you?
Sakurai- Well I’d seen previous OP films and thought they were great. And our drummer Suzuki and Bassist Nakagawa, they liked OP to begin with. I was really enthusiastic about it and wanted to do it to see if I could also expand my own limits. So just when we sought to learn some more about the project by asking some questions through the staff, I was given a letter from Oda san. Just as I was reading the letter, I heard the music right there in my head. Just starting with this really high tension, like how Luffy creates a ruckus from time to time, and inside myself I turned that image into a melody. I thought if I connect a feeling of excitement directly the music I’d be able to create the song.
Int- The letter you sent to Mr. Sakurai, can you tell us about it?
Oda- When we talked about the project, we were asked by their side what kind of song would be good and that alone surprised me. So I wrote about the concept of the film, the different kinds of things I wanted in a fun shonen manga film and also that I wanted something really cool. Even so, with OP’s variety of scenes, each person who reads them comes away with a different impression, that’s why I don’t want to interrupt a professional’s work and would prefer to leave what you take out of it, entirely up to you, is what I strongly urged in my reply. I came here thinking about asking how he created the music today but I was surprised by the answer.
Sakurai- I think that letter brought forth the song. (laughs) I’m really thankful for it. I don’t think it’s the kind of song I could just come up with on my own.
Oda- In that letter, from the story behind the film, to the actual events in the film, I wrote exactly how I felt. I thought long and hard about ‘emotion’. At first I was sucked in by the notion of how society seems to have this infatuation with movies and how ‘moving’ or ‘emotional’ they are and when I realized I was readjusting myself to fit that expectation, I couldn’t stand it. So when this first started I thought about going for a story based on emotion but in reality, what we consider ‘moving’ is something born from a swelling of feelings and ever since the start of the main series, I never once aimed at going for a story based solely on dramatic emotions. Then when I started to do that anyway for the film, that eventually led to deep regret in my actions. So I figured, well, I like movies that are cool, and I’m a shonen manga author and I began to realize I should be writing a story that young boys would love and decided then and there that the theme shouldn’t be ‘emotion’ but ‘excitement’ instead. I thought about the things that made my heart race as a child, the things I really enjoyed back then and wanted to put it all in the film. So that’s why I really want boys to see this movie. That’s what I conveyed in the letter.
Sakurai- When I read the letter and fully understood how cool it was, what you were going for, I was like, “I’m in!”
Int- That same kind of excitement is suitable to Mr. Children’s work isn’t it.
Sakurai- It’s like, even if there’s uncertainty, more than the feeling you get from something you can’t put into words, a story with meaning that can easily be understood provides an outlook that’s more valuable. I began to feel that creeping up on us and just as I was starting to worry about where we should go next, I met with Oda-san. So next time I’d like to believe in the importance of ‘sense’ when facing a new project and that’s what I’m applying to my new projects now.
Int- A word for the readers going to see the film.
Sakurai- I think the images and color are very powerful in this film. They even carry a sense of speed. And although I don’t want to say it’s an emotional film, the ending will hit you pretty hard. (laughs)
Oda- Right after the last scene you mentioned you enjoyed is when fanfare plays and it’s great. This time the film has become a OP experience unlike you’ve ever seen thanks to the remarkable efforts of the staff. Enjoy seeing how miraculously the main theme synchs with it as well. I want you to see this movie. | |
| | | sir.crocrodile Wanted Dead or Alive 100 000 Berrys
Nombre de messages : 19 Date de naissance : 16/10/1989 Localisation : dans un bac a sable^^ Emploi : si j'en avais un....... Date d'inscription : 15/12/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 15 Déc - 13:54 | |
| bon j'ai traduit sur google donc c'est pas terrible -_- sinon mon premier message (je compte pas la présentation ) - Google Trad, qui est le mal, a écrit:
- Spoiler:
-C 'est exactement 10 ans que la série d'animation a commencé et le 12 Décembre le film 10ème si débuts de commencer, vous avez traité l'histoire cette fois-ci, comment était-ce?
- Au début, j'ai carrément refusé. Je suis le genre de gars qui ne peut que prendre soin d'une chose à la fois afin de faire face à la fois comique et une histoire était tout simplement impossible. Je sais que sur moi-même les meilleures et je leur ai demandé de me laisser s'en tirer, mais le producteur qui a été bonne pour moi dans le passé ne céderait pas si je l'ai expliqué mes conditions et dit que si M. Children fait le thème principal alors je 'd le faire. (rires)
- Alors que probablement fait votre charge de travail déjà emballé pour la sérialisation même votre droit plus difficile?
- Je croyais que j'allais mourir à coup sûr. Même simplement examiner les projets de la sérialisation, il existe d'autres emplois qui arrivent et le film rempli tous que jusqu'à un point où je pensais à elle jour après jour. Elle a même ouvert quelques lacunes dans la sérialisation et il ne restait pas beaucoup de moi après tout. C'est pourquoi j'ai fait une déclaration au personnel de film que rien de tel que cela ne se reproduise. En échange de cela, j'ai fait absolument sûr que ce film sera un succès. Je leur ai dit que c'est la seule chose qu'ils peuvent s'attendre à moi d'être responsable. Je garantis l'excitation de ce film.
- Cela fait 12 ans que la sérialisation a commencé et, dans ce segment non négligeable de temps, la tension n'a jamais laisser une seule fois, c'est fait encore plus en plus excitant. Yat-il une astuce pour la façon dont vous gardez vos lecteurs assoiffés de plus?
- Je ne pense pas qu'il y ait truc pour lui. Si vous avez une sérialisation qui gère un bon nombre d'années, alors que vos lecteurs vont devenir des adultes et il y avait effectivement un moment où je me suis inquiété que ils se mettraient à la dérive. Mais alors, d'autre part, quand j'ai réalisé que les moyens il ya des enfants étant nés trop si vous ne dérive pas raté leur cible et viser juste, alors vous avez juste besoin de s'agripper à la réalité que si vous risquez de perdre quelques lecteurs, ils seront toujours être remplacé et qui m'ont aidé à composer avec la situation. Si vous pensez juste à continuer à dessiner ce que vous pensez est intéressant, les lecteurs de nouvelles viendront et parfois il ya même des cas où les personnes qui ont cessé de lire pendant un moment, va revenir.
- Pourquoi vous a fait penser à écrire une histoire de pirates dès le départ? Y at-il un travail qui vous a influencé à cette fin?
- Je ne sais pas si c'était une influence autant que c'était juste un point de départ, mais que serait la série d'animation "The Little Viking Bikke». Quand j'ai vu que, de ce point sur «l'aventure» est devenu tout simplement synonyme de 'pirates' pour moi. En fait, je me demandais toujours pourquoi les gens n'avaient pas d'écriture de pirates. J'ai pensé que si je dessinais stuff pirate il serait j'aimerais attirer une grande aventure.
- Et ô combien il est grand. Vous avez même eu un navire voler dans les airs.
- Tout est possible. Je l'ai mis en place afin que l'impossible est la norme sur Grand Line afin que je puisse faire ce que je veux. Le temps est dangereux, la mer est agitée, il n'existe pas beaucoup de moyens pour les gens d'aller et venir comme ils s'il vous plaît, si ce n'est pas si étrange, si vous avez ces cultures indépendantes les unes des autres. Par exemple, si je voulais écrire sur une sorte d'histoire drame école, tout ce que j'ai obtenu de faire est de dessiner une école de l'île. Je peux aller sur mon propre chemin comme je s'il vous plaît à cause de la façon dont je l'ai mis en place afin que tout peut arriver.
- Avant que vous avez commencé la sérialisation, avez-vous eu le plus de l'intrigue décidé?
- Non, je n'ai pas eu beaucoup. Juste la fin.
- Hein? Vous connaissez la fin? [Intervieweur Bad. Baaaaad. N biscuit!]
- Ouais, je sais. Donc, si absurde je le fais maintenant, tout ce que j'ai obtenu de faire est en arriver là et si je fais cela, tout ira bien.
- Je ne voulais pas pousser trop fort je ne vais pas demander n'importe quoi au-delà de cela, mais pensez-vous qu'il serait prudent d'envisager la fin loin?
- Comme il a déjà décidé, il ya une partie de moi quelque part qui veut se dépêcher de tirer la dernière image, mais en réalité, je ne pense pas que ce sera pour longtemps. Parce que, je veux réfléchir à la façon dont je gère chacun de mes personnages de manière appropriée, je ne veux pas accepter de perdre un pion vient de mettre en place un mat, si je pense juste à écrire dans le moment, ça finit par obtenir longues, aucune quoi qu'il arrive. Récemment, l'équipage a grandi en nombre à nouveau et même si une seule chose arrive, je me retrouve à vouloir tirer toutes de leurs réactions si cela prend du temps encore plus. Mais la seule volonté de dépeindre l'histoire chaque caractère est comme ça c'est quelque chose que les lecteurs sympathisent avec moi car je ne veux pas en faire trop. Alors, quand cela se produit, peu importe ce que je fais se termine juste par avoir plus de temps.
- One Piece peut vraiment être une larme, Jerker.
- Je ne pense pas à moi que ce genre d'auteur. Principalement parce que j'ai aimé dessiner des scènes d'action. C'est quelque chose que j'ai compris de moi-même qu'après la sérialisation a commencé. C'est typique de moi. - Avez-vous déjà été écrit et a commencé à vous-même pleurer? [Intervieweur Bad! BAD! Dans la cage!]
- Oui certainement. Le travail des autres ne me fait pas pleurer, mais mon travail me fait tomber de l'autre. (rires) Peut-être parce que je pense si fort à son sujet.
- Maintenant il ya 56 volumes et à chaque fois que je lis ce qu'il me surprend toujours, mais avec un matériau si beaucoup de matériel il est remarquable de voir comment tissé serré histoire se raconte.
- Ouais, je suis assez bon sont pas moi (rires) Bien sûr que je le traiter à une échelle minute mais quand je regarde en arrière sur certaines choses, il ya juste quelques choses qui ont élaboré miraculeusement par les leurs. Mais je ne veux pas décevoir quiconque je n'ai donc pas vraiment parler de ces choses. (rires) Je pense que c'est encore plus impressionnant que les choses que j'ai réellement destinées.
- Lorsque vous dessinez ce qu'il ya des règles pour vous-même à l'égard des choses que vous absolument pas faire?
- Je tiens à dessiner des scènes de parti. Alors je ne veux pas de tirer tout ce qui pourrait ruiner cette atmosphère. Et c'est un manga pour les garçons donc je ne tirerai pas quelque chose sur les relations. Je reçois beaucoup de lettres de lectrices me demandant de couvrir certains types de relation, mais si c'est ce que vous voulez lire, allez lire le manga d'une fille, ce n'est pas mon travail. Je ne me soucie pas si quelqu'un tombe amoureux de Luffy, mais c'est quelque chose que tout serait fini avant que vous le connaissez. Mais connaissant Luffy, je ne pense pas que ce genre de chose serait un problème. (rires)
- Lorsque vous avez été 17, la courte bande dessinée WANTED! Remporté la 2ème place du Prix Tezuka mais quand tu ne voulais d'abord être un auteur de manga? [Intervieweur BAD! Entrez en sous-sol! Git!]
- C'est quelque chose que j'avais déjà décidé au moment où j'avais quatre ans. Mon père est allé à l'entreprise et a travaillé, et ma mère restait à la maison et ne corvées. Je pensais être adulte signifiait faire ce genre de choses, mais à un moment, j'ai appris qu'il y avait des gens qui pourraient apporter une photos de dessin vivant et il semble que j'ai dit, "C'est ce que je veux être."
- Quand vous avez obtenu le prix Tezuka avez-vous pensé que vous aviez déjà fait le grand moment?
- Il y avait certainement une partie de moi qui pensais que je pouvais aller instantanément vers le haut. Manga j'ai pris trop à la légère à l'époque. Cause I was stupid. (rires) Je pensais que si j'avais pu en arriver là avec juste ce genre de travail, il serait bon de voile, alors j'ai fait le pèlerinage à Tokyo et à partir de ce moment, tout s'est écroulé. Croquis Peu importe combien j'ai remis, aucun d'entre eux se approuvés. A l'époque j'avais façon trop d'orgueil dans mon propre travail, au point où je lirais le travail elses quelqu'un »tout en pensant que la mienne était plus intéressant. J'étais un vrai morceau de travail à l'époque. Mais, heureusement, je me suis rendu compte à quel point je la force effectivement manqué et quand tu fais ça, tu vois, enfin, comment le grand mur en face de vous est vraiment. Pour écrire une page 19 intéressants comique dans tout juste une semaine, l'un après l'autre, n'est pas quelque chose d'êtres humains sont capables. Je crois maintenant que les gens censés être les auteurs de manga née. Et ce fut un choc. Il fut un temps que je suis tombé face contre terre et ne serait pas capable de se déplacer de ma propre volonté pendant une semaine.
- Avez-vous jamais pensé à nous forcerait à abandonner en devenant un auteur de manga? [Intervieweur Good! Gooood garçon!]
- Ouais j'ai fait en réalité. Ce n'est qu'une fois, mais je me suis dit: «Eh bien, il est encore temps pour moi de le rendre aussi un homme de salaire." Mais j'ai été sauvé par les paroles de mon éditeur à l'époque. Les deux d'entre nous se battent toujours, mais un jour il m'a dit: "Dans toute ma carrière, je n'ai jamais vu un gars comme toi qui travaille si dur, mais n'a rien à montrer pour elle.» Qui a porté sur les larmes. Juste ces quelques mots me mettre à l'aise et je pensais aller à propos pour cela avec tout recommencer.
- Et si un morceau était né et sa popularité grandissante a fait florès, mais avez-vous jamais pensé que ce serait si grand?
- Bien évidemment, je savais que si je dessinais stuff pirates, il serait intéressant mais je n'ai jamais pensé que cela arriverait si vite. Il instantanément propagation et éclaté en popularité. Mais depuis beaucoup de choses dans ce monde ont une façon de disparaître avant que vous le savez, c'est assez effrayant quand je pense à ce sujet.
- Quel genre de choses au sujet de la sérialisation vous faire plaisir?
- Ouais, ça aurait probablement à chaque fois que je fais une bonne histoire. Je suis une épave, quand je ne peux pas faire mon travail. Je me retrouve à se morfondre si je ne me sens pas que je sois entièrement rempli une bonne histoire. Plus que d'être simplement incapable de me tenir debout, si je ne pense pas que mes tirages pour la semaine précédente s'est bien passé, je ne peux pas me reposer avant de se rattraper la semaine prochaine. Manga est quelque chose que si je n'arrive pas à, la seule façon je peux faire pour elle, est avec le manga. Je suis bizarre comme ça. (rires) Peu importe comment occupé ma vie privé pourrait être, si je ne peux pas consacrer du temps au manga je vais finir par être frustrés. C'est juste que je suis. Je fais donc plus difficile pour moi.
- Donc vous êtes un perfectionniste.
- Ce n'est que vers le comique. Je suis vraiment de fuite quand il s'agit de ma vie privée. Encore une fois, je n'ai que chez nous qu'une fois cette année. Je suis occupé il n'y a donc pas d'autre choix existe réellement.
- Comment gérez-vous votre famille? [Intervieweur Gooood! Qui veut une gâterie?]
- Ils viennent pour rester sur le lieu une fois par semaine. J'ai deux enfants et ils sont adorables. (rires) Je veux passer plus de temps avec eux et en ce moment c'est vraiment me casser les pieds. Au niveau du travail est préoccupé par ce qui est «mignon», est une nuisance. Si c'est votre ami ou quelque chose, et vous ne les voyez pas parce que vous êtes occupée, il n'est pas grand-chose et ils vont comprendre, mais pour mes enfants, il n'ya simplement aucune façon qui s'applique.
- Au fait, quels caractères faire vos enfants aiment? [Intervieweur Good! Who's a cutey?] - Ils aiment Nami-chan. Nami-chan et Chopper. Mais fondamentalement, il semble qu'ils aiment "Pretty Cure 'mieux. Et c'est ainsi que Pretty Cure est ce qui attise les flammes de la rivalité dans mon cœur. Je veux profiter de Pretty Cure vers le bas. (rires)
- Je pense que vous entendez probablement cette question beaucoup, mais quel fruit du diable voulez-vous manger? [INTERVIEWEUR BAD! Nous prenons de voir The Man in the White Coat AGAIN!]
- Seulement comme le rêve de tout homme, je serais sans doute envie de manger le Suke Suke Fruit. (rires) Mais au final je serais probablement que le Hana Hana Fruit. Si j'avais bon nombre de mains que je pouvais faire mon travail beaucoup plus rapidement.
- C'est une étrange façon de le dire, mais vous aimez vraiment manga pas vous.
- Je l'aime et je sens aussi comme: «Eh bien j'ai commencé cette chose si ...», cependant, je crois que le manga lui-même devrait toujours être «Le Seigneur de tuer le temps», alors je ne veux pas de bourrer les messages Deep Into It . J'écris comme quelque chose qui devrait être facile à apprécier, quelque chose que vous pouvez lire quand vous avez du temps libre et, au mieux, je serais heureux si elle pouvait aider les élèves à se faire des amis au début des semestres nouvelles. Parce que c'est ce qui peut arriver lorsque beaucoup de gens le lire. Si tout le monde lit le manga même, peu importe ce que l'école un gamin est venu, si vous avez quelque chose à en parler en commun, alors il est facile de se faire des amis. Quelque chose de très mystérieux à propos du One Piece est que puisque les femmes de le lire aussi, j'ai effectivement obtenu des lettres de fans qui me raconter fandom mutuelle a conduit au mariage. Donc, je ne suis pas vraiment essayer de dire quelque chose sur le monde, je pense que la raison pour laquelle je dessine manga, ou peut-être pourrait-on dire l'un de mes rôles dans la vie, est de relier les gens.
2 autres interviews:
Il s'agit d'une interview accordée à Kousuke Kitajima Aller sur son rôle:
- Pourriez-vous me dire quel genre d'impression que vous ont laissé quand vous avez appris qu'il a été décidé que tu voudrais être dans le film?
- J'adore la série de sorte qu'il était à la fois excitant et un peu intimidant! Pendant l'enregistrement, tout le monde a eu la gentillesse de m'aider ainsi que ce qui m'a permis de jouir d'agir.
- Quelque chose en particulier vous souvenez à propos de l'enregistrement?
- Depuis qu'il était un homme poisson pirate j'ai essayé de réfléchir à la manière de mettre en évidence certains méchanceté. Durant l'enregistrement proprement dit le directeur m'a donné des conseils et grâce à cela il a été un succès.
- Le personnage que vous présenté était fondée sur vous, mais qu'avez-vous pensé quand vous avez vu le dessin?
- Ouais j'aime bien tous les personnages OP j'ai donc été ravi de voir mon propre. Puis, quand j'ai vu que j'étais comme, "Awesome!" Ils ont même obtenu une partie de mes caractéristiques bas possible afin qu'elle ressemble vraiment à moi.
- Qu'est-ce qui vous attire à One Piece?
- Il ya tant de choses que je ne peux pas énumérer éventuellement les tous! Chaque fois que je me sens pas bien, ou je vais le lire entre la pratique, parfois même je porte avec moi pour les matchs à l'étranger. Je pense que OP est probablement le seul manga qui peuvent vous faire pleurer à chaque fois que vous avez lu la même histoire. J'aime tous les personnages, mais quelqu'un comme Zoro qui, même s'il est fort, il ne cesse de formation en raison de son ambition, ce sont mes favoris.
- Enfin un message pour les lecteurs.
- Mon coeur battait plus vite que quand j'ai exécuté Kitajima comme il le fait quand je nage. Si j'ai une chance pour une occasion comme ça encore, je tiens à relever le défi. S'il vous plaît profiter de son rôle dans le film!
Et un entretien avec M. Sakurai de l'enfance et l'APD de saut:
Int-Tout d'abord, comment avez-vous ressenti sur le moment Oda a proposé l'offre pour vous?
Sakurai-Eh bien, je voyais précédents films OP et pensaient qu'ils étaient grands. Et notre batteur et du bassiste Suzuki Nakagawa, ils ont aimé OP pour commencer. J'ai été vraiment enthousiastes à ce sujet et a voulu le faire pour voir si je pouvais également élargir mes propres limites. Donc, juste au moment où nous avons cherché à en apprendre davantage sur le projet en posant des questions par l'intermédiaire du personnel, on m'a donné une lettre de San Oda. Au moment où je lisais cette lettre, j'ai entendu la musique là, dans ma tête. Débutent juste avec cette tension très élevée, comme la façon dont Luffy crée un chahut, de temps en temps, et l'intérieur de moi je me suis tourné cette image en une mélodie. J'ai pensé que si je connecte un sentiment d'excitation directement la musique que je serais capable de créer la chanson.
Int-La lettre que vous avez envoyé à M. Sakurai, pouvez-vous nous en parler?
Oda-Lorsque nous avons parlé du projet, nous avons été invités par leur côté ce genre de chanson qui sera bon et que seul me surpris. Donc j'ai écrit au sujet du concept du film, les différentes sortes de choses que je voulais dans un film fun manga shonen et aussi que je voulais quelque chose de vraiment cool. Même ainsi, avec la variété OP de scènes, chaque personne qui les lit en retire une impression différente, c'est pourquoi je ne voulais pas interrompre le travail d'un professionnel et je préfère laisser ce qui vous amène hors de lui, entièrement à vous, C'est ce que j'ai vivement engagé dans ma réponse. Je suis venu ici en pensant à demander comment il a créé la musique aujourd'hui, mais j'ai été surpris par la réponse.
Sakurai, je crois que cette lettre, mit au monde le chant. (rires) Je suis vraiment très reconnaissant pour cela. Je ne pense pas que c'est le genre de chose je pouvais juste de venir avec moi-même.
Oda-Dans cette lettre, de l'histoire derrière le film, aux événements réels dans le film, j'ai écrit exactement comment je me sentais. J'ai réfléchi longtemps et intensément à «émotion». Au début, j'étais aspiré par la notion de savoir comment la société semble avoir cet engouement pour les films et la façon de «se déplacer» ou «émotionnel» qu'ils sont et quand j'ai réalisé que j'étais moi-même pour s'adapter à un réajustement à cette attente, je ne pouvais pas le supporter. Alors, quand cette première commencé, je pensais aller à propos d'une histoire basée sur l'émotion, mais en réalité, ce que nous considérons de «se déplacer» est quelque chose naît d'un gonflement des sentiments et depuis le début de la série principale, je n'ai jamais destiné à aller pour une histoire basée uniquement sur les émotions dramatiques. Puis, quand j'ai commencé à faire de toute façon pour le film, qui a finalement conduit à un profond regret dans mes actions. Alors j'ai pensé, eh bien, j'aime les films qui sont cool, et je suis un shonen manga auteur et j'ai commencé à réaliser que je doit écrire une histoire que les jeunes garçons seraient amour et là et alors décidé que le thème ne doit pas être «l'émotion», mais «l'excitation" à la place. J'ai pensé à des choses qui fait battre mon cœur comme un enfant, les choses que j'ai vraiment aimé à l'époque et je voulais mettre tout cela dans le film. C'est pour ça que je veux vraiment les garçons de voir ce film. C'est ce que j'ai fait part dans la lettre.
Sakurai-Quand j'ai lu la lettre et bien compris comment il a été cool, ce que vous alliez pour, I was like, "I'm in!"
Int-Ce même type d'excitation est apte à travailler Mr. Children est pas.
Sakurai-C'est comme si, même s'il ya une incertitude, plus le sentiment que vous obtenez de quelque chose que vous ne pouvez pas mettre en mots, une histoire de sens qui peut être facilement comprise fournit une perspective qui est plus précieux. Je commençais à sentir que de grimper sur nous et comme je commence à vous demander où nous devrions aller, j'ai rencontré avec Oda-san. La prochaine fois que j'ai envie de croire en l'importance de «sens» face à un nouveau projet et c'est ce que je postule à mes nouveaux projets maintenant.
Int-Un mot pour les lecteurs d'aller voir le film.
Sakurai-Je pense que les images et les couleurs sont très puissantes dans ce film. Ils portent même un sentiment de vitesse. Et bien que je ne veux pas dire que c'est un film émotionnel, la fin vous frappé de plein fouet. (rires)
Oda-Juste après la dernière scène, vous avez mentionné que vous avez aimé, c'est quand joue fanfare et c'est génial. Cette fois, le film est devenu une expérience OP contrairement à vous avez jamais vu grâce aux efforts remarquables du personnel. Profitez de voir comment synchs miraculeusement le thème principal avec elle également. Je veux que vous voyiez ce film.
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| | | Mimen Le Roux Wanted Dead or Alive 50 000 000 Berrys
Nombre de messages : 1604 Date de naissance : 20/11/1988 Date d'inscription : 06/08/2009
| Sujet: Re: Interview de Oda Mar 15 Déc - 23:36 | |
| Yosh, voici ma « petite » traduction faite maison. Bon je ne suis pas un hyper spécialiste de la traduction donc si des choses semblent bizarres ou incohérent dite le comme cela j’éditerai. Par contre je n’ai fait que la traduction de l’interview d’Oda car vers la fin il y a deux interviews de Mr. Sakurai et de Kousuke Kitajima. - Spoiler:
Journaliste: -Ça fait exactement 10 ans que la série animée a commencé et le 12 décembre, le 10éme film va être lancé. Donc pour commencer, vous vous êtes occupé de l'histoire pendant tout ce temps, comment cela s’est t-il passé ?
Eiichiro Oda: -Au départ j’ai refusé. Je suis le genre de personne qui ne peut s'occuper que d'une chose à la fois, et donc s'occuper en même tant du manga papier et de l'histoire était simplement impossible. Je me connais très bien à ce sujet et j'ai demandé qu'on me laisse tranquille, mais le producteur qui était bon avec moi dans le passé ne voulait pas lâcher prise, donc j'ai expliqué mes conditions et dit que si c'était Mr. Children qui réalise le thème principal, je le ferai (rires)
J: -Donc ça a du rendre votre charge de travail pour les chapitres encore plus difficile, n'est ce pas ?
Oda: -J’ai cru que j’allais mourir. JMême si je ne devais seulement m'occuper de l'ébauche des chapitres, il y avait d'autres choses à faire et le film a tellement pris d'envergure que j'y pensais jour et nuit. Ça a même créé des failles dans la série et j'étais à plat après toute cette histoire.. C’est pourquoi j’ai fait une déclaration au personnel du film que ça ne se reproduira plus. En échange, je leur ai garanti que ce film serait terrible. Je leur ai dit que ce serait la seule chose qu'ils devraient attendre de moi. e garantis l'excitation de ce film.
J: -Cela fait 12ans que votre série a commencé et c’est une durée de temps très importantes, la tension n’a jamais chuté et c’est toujours aussi excitant. Comment faites-vous pour garder vos lecteurs toujours aussi impatients de lire votre histoire ?
Oda: -Je ne pense pas qu’il y ait un truc pour cela. Si vous avez une série qui marche pendant un bon nombre d'années, alors vos lecteurs vont devenir des adultes, et à un moment, j'avais peur qu'ils s'en désintéressent. Mais d'autre part, j'avais réalisé qu'il y a des enfants qui naissent aussi donc si tu ne perds pas ton objectif de vue et que tu vises un but sérieusement, tu dois simplement voir la réalité : quand tu perds des lecteurs, ils seront toujours remplacés et ça m'a aidé pour en finir avec cette situation. Si vous pensez que ce que vous dessinez est intéressant, des lecteurs nouveaux viendront et, pourquoi pas même des personnes qui avaient arrêté de lire la série reviendront.
J: -Pourquoi avoir pensé à écrire une histoire de pirates au départ ? Avez-vous eu des influences pour cela ?
Oda: -Je ne sais pas si c’était une influence mais plutôt un point de départ, ce serait la série animé "The Little Viking Bikke». Quand je l’ai vue, l’aventure est devenue tout simplement le synonyme de « pirate » pour moi. En réalité, je me demandais toujours pourquoi les gens n’écrivaient rien sur les pirates. J’ai pensé que si je dessinais une histoire sur cela, je pouvais dessiner une grande aventure.
J: -Et ô combien elle est grande !! Vous avez même mis un navire qui volait dans votre histoire.
Oda: -Tout est possible. J’ai mis en place l’impossible comme norme sur Grand Line afin de pouvoir faire ce que je veux. Le temps est dangereux, la mer est agitée, il n’existe pas beaucoup de moyens pour les gens d’aller et de venir où ils veulent, ce qui fait qu’il n’est pas étrange qu’il y ait des cultures si différentes. Par exemple, si je voudrais écrire à une histoire sur l'école, tout ce que j'aurais à faire est de dessiner une Ile-Ecole. Je peux suivre mon propre chemin et aller où je veux grâce à la façon dont j’ai mis en place mon univers où tout peut arriver.
J: -Avant de commencer la série, avez-vous déjà planifiés l’intrigue ?
Oda: -Non, pas vraiment. Je connaissais juste la fin.
J: -Hein ? Vous connaissez la fin ?
Oda: -Ouais je la connais. Donc peut importe à quel point ce que je fais est dingue pour le moment, tout ce que j'ai à faire est d'atteindre ce point et si j’arrive à m'y tenir, alors ce sera parfait.
J: -Je ne veux pas avoir plus de détails, donc je ne poserai plus de questions dessus, mais ne pensez-vous pas qu'il serait plus sûr de considérer que la fin est encore loin ?
Oda: -Puisque cela a déjà été décidé, il y a une partie de moi-même qui veut arriver au plus vite à la dernière image mais en réalité, je ne pense pas à ce que ce soit si long que cela. Parce que je veux penser à comment traiter correctement mes personnages, Je ne veux pas terminer avec un pion juste pour faire échec et mat, si je pense à écrire sur le moment, je dois absolument continuer sur la même voie. Récemment l’équipage a augmenté en nombre, et à chaque fois que cela arrive, je désire dessiner les réactions de chacun même si cela prend plus de temps que prévu.
J: -One Piece peut vraiment faire pleurer
Oda: -Je ne pense pas être ce type d’auteur. Je suis avant tout quelqu’un qui aime dessiner des scènes d’actions. C’est quelque chose que j’ai compris quand j’ai commencé la série. C’est typique de moi.
J: -Avez-vous déjà écrit et commencé vous-même à pleurer ?
Oda: -Oui certainement. Le travail des autres ne me fait pas pleurer, mais le mien me fait tomber en morceaux (rire). Peut être parce que je me concentre très fort sur le sujet.
J: -Maintenant il y a 56 volumes et ce qui me surprend à chaque fois que je les lis, c’est de voir à quel point l’histoire est si bien tissée.
Oda: -Yeah, je suis assez bon n’est ce pas (rire). Evidemment je manipule tout cela avec minutie mais quand je regarde cela en arrière je m’aperçois que certaines choses ont été faite par chances. Mais je ne veux décevoir quiconque donc je ne vais pas trop m’étendre sur ce sujet (rire). Je pense que c’est plus impressionnant que ce que j’ai réellement dessiné.
J: -Quand vous dessinez, y a t-il des règles que vous vous imposez avec le respect de choses que vous ne ferez jamais ?
Oda: -J’aime dessiner des scènes de fêtes. Donc je ne veux pas dessiner des scènes qui ruinent cette atmosphère. Et c'est un manga pour les garçons donc je ne ferai rien sur les relations. Je reçois beaucoup de lettres de lectrices me demandant de couvrir certains types de relation, mais si c'est ce que vous voulez lire, allez lire un manga de fille, ce n'est pas mon travail. Je ne me soucie pas si quelqu’un tombe amoureux de Luffy, mais c’est quelque chose qui sera fini avant même que vous le sachiez. Mais connaissant Luffy, je ne pense pas que ce genre de chose serait un problème. (rires)
J: -Lorsque vous aviez 17 ans, la courte bande dessinée WANTED ! a remporté la 2éme place du prix Tezuka, mais quand vouliez vous être un auteur de manga ?
Oda: -J’avais décidé ça à l’âge de 4 ans. Mon père allait à l'entreprise pour y travailler, et ma mère restait à la maison pour faire les corvées. Je pensais qu'être adulte signifiait faire ce genre de choses, mais j'ai appris qu'il y avait des gens qui vivaient en dessinant et apparemment, j'aurais dit "C'est ce que je veux faire".
J: -Quand vous aviez reçu le prix Tezuka, pensez-vous avoir déjà fait un grand pas ?
Oda: -Il y avait certainement une partie de moi qui pensait que je pouvais aller instantanément vers les sommets. J’ai pris l’univers du manga trop à la légère. Parce que j’étais stupide (rire). Je pensais que si j'avais pu en arriver là juste avec ce genre de travail, il était temps de mettre les voiles, donc de faire le pèlerinage à Tokyo et c’est à partir de ce moment là que tout c’est effondré. Peu importe le nombre de croquis que j’ai donné, ils ont tous été refusés. A cette époque j’avais trop d’orgueil dans mon propre travail, au point où quand je lisais le travail d’un autre je me disais que le mien pouvait être plus intéressant. J'étais vraiment un idiot. Mais heureusement, je me suis rendu compte à quel point il me manquait de force, et quand tu t’en aperçois, tu te rends compte du mur qu’il y a devant toi. Ecrire un chapitre intéressant de 19 pages en seulement une semaine, l'un après l'autre, tous les êtres humains n’en sont pas capables. Je crois maintenant que les auteurs de manga sont nés pour cela. Et ce fut un choc pour moi à l’époque. Je crois qu’à un moment je suis tombé de haut et que je n’ai pas pu bouger de ma propre volonté pendant une semaine.
J: -N’avez-vous jamais perdu espoir de devenir auteur de manga ?
Oda: -Oui, je l’ai pensé. Seulement une fois, je me suis dit « Bien il est toujours temps pour moi d’être un employé comme les autres ». Mais j’ai été sauvé par les paroles de mon éditeur de l’époque. On n'arrêtait pas de se chamailler mais un jour il m’a dit « Dans toute ma carrière, j’ai jamais vu de type qui travaillait si durement, mais qui n’a rien pour montrer cela ». Cela m’a fait pleurer. Juste ces quelques mots m’ont mit à l’aise et j'ai repris courage
J: -Et One Piece est né et sa popularité c’est rependu comme une trainée de poudre. Mais pensiez vous que cela irai aussi vite ?
Oda: -Bien évidemment, je savais que si je dessinais une histoire sur des pirates cela serait intéressant, mais je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Il s'est immédiatement répandu et s'est enflammé dans la popularité. Mais puisque beaucoup de choses dans ce monde ont une façon de disparaître avant que vous ne le sachiez, c’est assez effrayant quand j'y pense.
J: -Quel genre de chose dans la publication de votre série vous fait plaisir ?
Oda: -Hmm, ça doit être à chaque fois que je fais une bonne histoire. Je suis une épave quand je ne peux pas faire une bonne histoire. Je me retrouve à me morfondre si je ne sens pas que j’ai entièrement bien rempli une bonne histoire. Plus que d'être simplement incapable de me tenir debout, si je ne pense pas que mes tirages de la semaine précédente se sont bien passés, je ne peux pas me reposer avant de me rattraper la semaine suivante. Si jamais j'échoue dans les mangas, le seul moyen que j'ai de m'en remettre est avec les mangas. Je suis bizarre mais c’est comme ça (rire). Peu importe où ma vie privé pourrait être, si je ne peux pas consacrer du temps au manga je vais finir par être frustré. C'est juste comme ça que je suis. Je suis donc plus difficile avec moi même.
J: -Vous êtes donc perfectionniste ?
Oda: -Seulement pour la bande dessinée. Je traîne vraiment quand il s’agit de ma vie privée. Encore une fois, j’ai été seulement une fois cette année chez moi.
J: -Comment gérer-vous votre famille ?
Oda: -Ils viennent rester sur le lieu de travail une fois par semaine. J’ai deux enfants et ils sont adorables (rire). JJe voudrais passer plus de temps avec eux et ça m'embête vraiment beaucoup. Tant que le travail est concerné, tout ce qui est "mignon" est une nuisance. S'il s'agit d'amis ou proches, et que tu ne peux pas les voir parce que tu es occupé, ce n'est pas grave et ils peuvent comprendre. Mais pour mes enfants ça n'a aucune chance que ce soit le cas.
J: -Quels sont les personnages que vos enfants aiment ?
Oda: -Ils aiment Nami-chan. Nami-chan et Chopper. Mais essentiellement ils aiment ‘Pretty Cure’ (je sais pas qui c'est mais apparemment ce n'est pas dans One Piece , si quelqu’un le sait...). Et c’est comme cela que ‘Pretty Cure’ fait brûler les flammes de rivalité dans mon cœur. Je veux mettre ‘Pretty Cure’ à terre (rire).
J: -Je pense que vous l’entendez souvent, mais quel fruit du démon aimeriez-vous manger ?
Oda: -Comme le rêve de tout homme, j’aurais sans doute envie de manger le Suke Suke Fruit (invisibilité) (rires) Mais au final ce serait probablement le Hana Hana Fruit (celui de Robin). Si j'avais plusieurs mains je pourrais faire mon travail beaucoup plus rapidement.
J: -C'est une manière bizarre de le dire, mais vous aimez beaucoup les mangas n'est ce pas ?
Oda: -Je les aimes et j’ai aussi envie de dire « Eh bien j’ai commencé cette chose-ci ... » cependant, je crois que le manga devrait toujours être «Le Seigneur de tuer le temps» donc je ne veux pas le remplir de messages profonds. Je l’écris juste comme quelque chose qui peut être facile à aimer, quelque chose que vous pouvez lire quand vous avez du temps libre et, au mieux, je serais heureux si elle pouvait aider les élèves à se faire des amis au début des nouveaux semestres. Parce que c'est ce qui peut arriver lorsque beaucoup de gens lisent la même chose. Si tout le monde lit le même manga, peu importe de quel école vient le gamin, si vous avez quelque chose à parler en commun, alors il est facile de se faire des amis. Il y a quelque chose de mystérieux avec One Piece c’est qu’il est lu par beaucoup de femmes, j’ai en réalité reçu des lettres de femmes qui me disent que grâce à One Piece elles ont rencontrés leurs mari eux même fan de One Piece. Donc je n’essaye pas vraiment de dire quelque chose du monde, je pense que la raison pour laquelle que je dessine des manga, ou peut être pourrait-on dire l’un de mes rôles de ma vie, est de relier les gens.
EDIT : Interview améliorée dans la compréhension grâce à Cat (qui avait fait une bien meilleure traduction ).
Dernière édition par Mimen Le Roux le Jeu 17 Déc - 21:40, édité 2 fois | |
| | | StephaneP Wanted Dead or Alive 50 000 000 Berrys
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| Sujet: Re: Interview de Oda Mer 16 Déc - 0:45 | |
| - Mimen Le Roux a écrit:
- Spoiler:
Journaliste: -Cela fait exactement 10 ans que la série animé a commencé et le 10ème film est en salle depuis le 12 décembre. Cette fois-ci vous avez participé à l’histoire du film, comment cela s’est t-il passé ?
Eiichiro Oda: -Au départ j’ai refusé. Je suis le genre de type à ne pouvoir s’occuper que d’une seule chose à la fois, donc s’occuper en même temps du manga et d’une autre histoire était juste impossible. Je sais ce que je fais de mieux donc je leur ai demandé de me laisser réfléchir (je pense qu’il voulait les envoyer bouler d’après la phrase). Mais le producteur qui a déjà été bon avec moi dans le passé, ne voulait pas céder donc j’ai posé mes conditions et j’ai dit que si Mr Children faisait le thème principal de l’histoire alors je serai de la partie. (rire)
J: -Vous avez accepté alors que vous avez déjà une lourde charge de travail pour les sorties hebdomadaires de votre série, cela devait être difficile ?
Oda: -J’ai cru que j’allais mourir. Juste le temps d’examiner les projets de ma série, que d’autres travaux arrivent et le film prenait de plus en plus de place jour après jour. Cela a même commencé à faire des petites lacunes dans la série et il ne me restait plus de temps pour moi. C’est pourquoi j’ai fait une déclaration au personnel du film pour qu’une telle charge de travail pour moi ne se reproduise plus. En échange je leur ai promis que l’on ferait un fracas avec ce film. Je leur ai dit que ce serait la seule chose qu'ils devraient attendre de moi. Je m’engageais donc sur le spectaculaire de ce film. Cela fait 12ans que ma série a commencé et c’est une durée de temps très importantes, la tension n’a jamais chuté et c’est toujours aussi excitant.
J: -Comment faites-vous pour garder vos lecteurs toujours aussi impatients de lire votre histoire ?
Oda: -Je ne pense pas qu’il y ait un truc pour cela. Si vous avez une série qui dure un grand nombre d’années, alors vos lecteurs du début vont grandir et devenir des adultes et je me suis effectivement inquiété à un moment s'ils n’allaient pas décrocher de la série. Mais d’autre part, une nouvelle génération de lecteur était née , qu’il fallait donc ne pas trop faire dériver la série pour ne pas rater la catégorie de lecteurs visée. Il faut donc penser à la réalité de perdre quelques lecteurs, mais de penser aussi qu'ils seront sans doute remplacés par la nouvelle génération. Si vous pensez que ce que vous dessinez est intéressant, des lecteurs nouveaux viendront et, pourquoi pas même des personnes qui avaient arrêté de lire la série reviendront.
J: -Pourquoi avoir pensé à écrire une histoire de pirates au départ ? Avez-vous eu des influences pour cela ?
Oda: -Je ne sais pas si c’était une influence mais plutôt un point de départ, ce serait la série animé "The Little Viking Bikke». Quand je l’ai vue, l’aventure est devenue tout simplement le synonyme de « pirate » pour moi. En réalité, je me demandais toujours pourquoi les gens n’écrivaient rien sur les pirates. J’ai pensé que si je dessinais une histoire sur cela je pouvais dessiner une grande aventure.
J: -Et ô combien elle est grande !! Vous avez même mis un navire qui volait.
Oda: -Tout est possible. J’ai mis en place l’impossible comme norme sur Grand Line afin de pouvoir faire ce que je veux. Le temps est dangereux, la mer est agitée, il n’existe pas beaucoup de moyens pour les gens d’aller et de venir où ils veulent, ce qui fait qu’il n’est pas étrange qu’il y ait des cultures si différentes. Par exemple, si je veux écrire une histoire dramatique d’école, tout ce que j’ai à faire c’est de dessiner l’Île Scolaire (ou l’Île de l’École). Je peux suivre mon propre chemin et aller où je veux grâce à la façon dont j’ai mis en place mon univers où tout peut arriver.
J: -Avant de commencer la série, avez-vous déjà planifiés l’intrigue ?
Oda: -Non, pas vraiment. Je connaissais juste la fin.
J: -Hein ? Vous connaissez la fin ? [un truc en parenthèse disant que l’interviewer hallucine et il y a de quoi xD Et il y a No Biscuit, je sais pas ce que ça fout là]
Oda: -Ouais je sais. Ça paraitrait fou si je vous la dis maintenant, je sais tout ce que je dois faire et si j’arrive à m'y tenir, alors ce sera parfait. (pas sûr de cette phrase, j’ai un peu adapté)
J: -Je ne voulais pas pousser trop loin et demander n’importe quoi au-delà de cela, mais est-il prudent d’envisager une fin aussi éloignée ?
Oda: -Puisque cela a déjà été décidé, il y a une partie de moi-même qui veut arriver au plus vite à la dernière image mais en réalité, je ne pense pas à ce que ce soit si long que cela. Parce que je veux penser à comment traiter correctement mes personnages, je ne veux pas juste jeter mes pions pour faire échec et mat, je pense juste à écrire pour le moment venu et cela devient nécessairement long mais peut importe. Récemment l’équipage a augmenté en nombre, et à chaque fois que cela arrive, je désire dessiner les réactions de chacun même si cela prend plus de temps que prévu.
J: -One Piece peut vraiment faire pleurer – Jerker (je sais pas qui est Jerker)
Oda: -Je ne pense pas être ce type d’auteur. Je suis avant tout quelqu’un qui aime dessiner des scènes d’actions. C’est quelque chose que j’ai compris quand j’ai commencé la série. C’est typique de moi.
J: -Avez-vous déjà écrit et commencé vous-même à pleurer ? [Intervieweur Bad! BAD! Dans la cage!](les trucs en parenthèses sont spécial xD)
Oda: -Oui certainement. Le travail des autres ne me fait pas pleurer, mais le mien me fait tomber en morceaux (rire). Peut être parce que je me concentre très fort sur le sujet.
J: -Maintenant il y a 56 volumes et ce qui me surprend à chaque fois que je les lis, c’est de voir à quel point l’histoire est si bien tissée.
Oda: -Yeah, je suis assez bon n’est ce pas (rire). Evidemment je manipule tout cela avec minutie mais quand je regarde cela en arrière je m’aperçois que certaines choses ont été faite par chances. Mais je ne veux décevoir quiconque donc je ne vais pas trop m’étendre sur ce sujet (rire). Je pense que c’est plus impressionnant que ce que j’ai réellement dessiné.
J: -Quand vous dessinez, y a-t-il des sujets que vous aimez et d’autres que vous ne voulez pas dessiner ?
Oda: -J’aime dessiner des scènes de fêtes. Donc je ne veux pas dessiner des scènes qui ruinent cette atmosphère. Et c'est un manga pour les garçons donc je ne ferai rien sur les relations. Je reçois beaucoup de lettres de lectrices me demandant de couvrir certains types de relation, mais si c'est ce que vous voulez lire, allez lire un manga de fille, ce n'est pas mon travail. Je ne me soucie pas si quelqu’un tombe amoureux de Luffy, mais c’est quelque chose qui sera fini avant même que vous le sachiez. Mais connaissant Luffy, je ne pense pas que ce genre de chose serait un problème. (rires)
J: -Lorsque vous aviez 17 ans, la courte bande dessinée WANTED ! a remporté la 2éme place du prix Tezuka, mais quand vouliez vous être un auteur de manga ?
Oda: -J’avais décidé ça à l’âge de 4 ans. Mon père allait à l'entreprise et y travaillait, et ma mère restait à la maison pour faire les corvées. Je pensais qu'être adulte signifiait faire ce genre de choses, mais un jour j’ai appris que des gens pouvaient faire vivre les dessins et là je me suis dis : « c’est ça que je veux faire ».
J: -Quand vous aviez reçu le prix Tezuka, pensez-vous avoir déjà fait un grand pas ?
Oda: -Il y avait certainement une partie de moi qui pensait que je pouvais aller instantanément vers les sommets. J’ai pris l’univers du manga trop à la légère. Parce que j’étais stupide (rire). Je pensais que si j'avais pu en arriver là juste avec ce genre de travail, il était temps de mettre les voiles, donc de faire le pèlerinage à Tokyo et c’est à partir de ce moment là que tout c’est effondré. Peu importe le nombre de croquis que j’ai donné, ils ont tous été refusés. A cette époque j’avais trop d’orgueil dans mon propre travail, au point où quand je lisais le travail d’un autre je me disais que le mien pouvait être plus intéressant. J’avais un réel ouvrage avec moi à l’époque. Mais heureusement, je me suis rendu compte à quel point il me manquait de force, et quand tu t’en aperçois, tu te rends compte du mur qu’il y a devant toi. Pour écrire 19 pages comiques en juste une semaine, l’une après l’autre, tous les êtres humains n’en sont pas capables. Je crois maintenant que les auteurs de manga sont nés pour cela. Et ce fut un choc pour moi à l’époque. Je crois qu’à un moment je suis tombé de haut et que je n’ai pas pu bouger de ma propre volonté pendant une semaine.
J: -N’avez-vous jamais perdu espoir de devenir auteur de manga ?
Oda: -Oui, je l’ai pensé. Seulement une fois, je me suis dit « Bien il est toujours temps pour moi d’être un employé comme les autres ». Mais j’ai été sauvé par les paroles de mon éditeur de l’époque. Entre nous on se disputait toujours mais un jour il m’a dit « Dans toute ma carrière, j’ai jamais vu de type qui travaillait si durement, mais qui n’a rien pour montrer cela ». Cela m’a fait pleurer. Juste ces quelques mots m’on mit à l’aise et je pensais que je pourrais tout recommencer.
J: -Et One Piece est né et sa popularité c’est rependu comme une trainée de poudre. Mais pensiez vous que cela irai aussi vite ?
Oda: -Bien évidemment, je savais que si je dessinais une histoire sur des pirates cela serait intéressant, mais je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Il s'est immédiatement répandu et s'est enflammé dans la popularité. Mais puisque beaucoup de choses dans ce monde ont une façon de disparaître avant que vous ne le sachiez, c’est assez effrayant quand j'y pense.
J: -Quel genre de chose dans la publication de votre série vous fait plaisir ?
Oda: -Hmm, ça doit être à chaque fois que je fais une bonne histoire. Je suis une épave quand je ne peux pas faire une bonne histoire. Je me retrouve à me morfondre si je ne sens pas que j’ai entièrement bien rempli une bonne histoire. Plus que d'être simplement incapable de me tenir debout, si je ne pense pas que mes tirages de la semaine précédente se sont bien passés, je ne peux pas me reposer avant de me rattraper la semaine suivante. Si j’échoue dans le manga, la seule voie où je peux compenser cette défaite, c’est avec le manga. Je suis bizarre mais c’est comme ça (rire). Peu importe où ma vie privé pourrait être, si je ne peux pas consacrer du temps au manga je vais finir par être frustré. C'est juste comme ça que je suis. Je suis donc plus difficile avec moi même.
J: -Vous êtes donc perfectionniste ?
Oda: -Seulement pour la bande dessinée. Je traîne vraiment quand il s’agit de ma vie privée. Encore une fois, j’ai été seulement une fois cette année chez moi.
J: -Comment gérer-vous votre famille ? [Intervieweur Gooood! Qui veut un gâteau?]
Oda: -Ils viennent rester sur le lieu de travail une fois par semaine. J’ai deux enfants et ils sont adorables (rire). Je veux passer plus de temps avec eux mais en ce moment c’est vraiment casse pieds. Surtout que le travail concerné en ce moment est sur ce qui est « mignon » (il parle sans doute de Chopper dans le film qui est kawai). Si c’est votre ami ou quelqu’un d’autre, et que vous ne voulez pas qu’il vienne parce que vous êtes occupé, cela n’a pas d’importance et ils le comprendront, mais pour mes enfants cela n’est évidemment pas applicable.
J: -Quels sont les personnages que vos enfants aiment ? [Intervieweur Good! Who's a cutey?]
Oda: -Ils aiment Nami-chan. Nami-chan et Chopper. Mais essentiellement ils aiment ‘Pretty Cure’ (je sais pas qui c'est mais apparemment ce n'est pas dans One Piece , si quelqu’un le sait...). Et c’est comme cela que ‘Pretty Cure’ fait brûler les flammes de rivalité dans mon cœur. Je veux mettre ‘Pretty Cure’ à terre (rire).
J: -Je pense que vous l’entendez souvent, mais quel fruit du démon aimeriez-vous manger ?
Oda: -Comme le rêve de tout homme, j’aurais sans doute envie de manger le Suke Suke Fruit (invisibilité) (rires) Mais au final ce serait probablement le Hana Hana Fruit (celui de Robin). Si j'avais plusieurs mains je pourrais faire mon travail beaucoup plus rapidement.
J: -C’est une façon étrange de le dire, mais aimez-vous vraiment les mangas ?
Oda: -Je les aimes et j’ai aussi envie de dire « Eh bien j’ai commencé cette chose-ci (?)… » cependant, je crois que le manga devrait toujours être «Le Seigneur de tuer le temps» donc je ne veux pas le remplir de messages profonds. Je l’écris juste comme quelque chose qui peut être facile à aimer, quelque chose que vous pouvez lire quand vous avez du temps libre et, au mieux, je serais heureux si elle pouvait aider les élèves à se faire des amis au début des nouveaux semestres. Parce que c'est ce qui peut arriver lorsque beaucoup de gens lisent la même chose. Si tout le monde lit le même manga, peu importe de quel école vient le gamin, si vous avez quelque chose à parler en commun, alors il est facile de se faire des amis. Il y a quelque chose de mystérieux avec One Piece c’est qu’il est lu par beaucoup de femmes, j’ai en réalité reçu des lettres de femmes qui me disent que grâce à One Piece elles ont rencontrés leurs mari eux même fan de One Piece. Donc je n’essaye pas vraiment de dire quelque chose du monde, je pense que la raison pour laquelle que je dessine des manga, ou peut être pourrait-on dire l’un de mes rôles de ma vie, est de relier les gens.
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